Les contrées de la communication autistique

Pour de nombreuses personnes avec un TSA, les implications, les allusions et les suppositions sont difficiles à interpréter. Elles ont tendance à être plus directes dans leur communication, à utiliser moins de subtilité ou de langage codé, et à parler franchement.

Certaines personnes avec un TSA ont recours à la langue parlée occasionnellement, ou même souvent, mais pas systématiquement. Ces personnes peuvent avoir recours à la CAA (communication améliorée et alternative) lorsque la parole n'est pas la meilleure option pour elles.

En raison de la quantité d'informations que le cerveau autiste absorbe et de la façon dont les connexions fonctionnent, les personnes avec un TSA ont souvent besoin de plus de temps pour traiter les informations et pour réagir.

On parle de stimulation vocale lorsque la personne a recours à l'auto-stimulation en émettant différents sons avec sa bouche ou sa gorge, en émettant un grognement, en chantant des chansons ou en prononçant des mots ou des phrases réconfortantes.

Le mutisme situationnel, également connu sous le nom de mutisme sélectif, se produit lorsque la réaction d'anxiété d'une personne l'empêche de parler, même si elle le désire.

Certaines personnes avec un TSA répètent en boucle les mêmes mots, ou répètent la même pensée avec des formulations différentes. Elles n'ont peut-être pas conscience qu'elles se répètent.

La diffusion d'informations est un mode de communication et de conversation courant chez les personnes avec un TSA. 

C'est le cas lorsqu'une personne avec un TSA partage en une seule fois une grande quantité d'informations sur un sujet ou une passion, généralement de manière très détaillée et longue.

L'apraxie est un trouble neurologique qui affecte les trajectoires cérébrales impliquées dans la planification de la séquence de mouvements nécessaires à l'exécution d'une tâche.

Une personne atteinte d'apraxie de la parole a du mal à dire ce qu'elle veut dire correctement et de manière cohérente.